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Le tout ou rien

28 mai 2013

Bonjour

Bonjour a tous et a toutes et merci de regarder mon blog .J'èspère qu'il ne vous décevra pas et que vous aimerez le regarder. J'essayerai de le mettre a jour toutes le semaines mais je ne garanti rien. Voila liloute905
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28 septembre 2013

On tute le cochon

Un petit texte écrit par mon oncle qui écrit des chroniques pour le paysan Nantais et qui m'a envoyé un  texte de la tuerie de cochon auquel il a assité plusieur fois puisq'il a vécu a la ferme :( PS il parle de ses soeurs c'est ma mère et ma tante)

 

On tue le cochon

 

Aujourd’hui, on tue le cochon. Dans la cour de la ferme, devant la vieille maison, mon père et mon grand-père attendent Louis. Grand-père fait la gueule ; il rumine et grommelle, grogne, ronchonne, peste et rage. Depuis bien longtemps, c’est lui qui tient le couteau, lui qui l’enfonrt. Du coup, il est dece dans le cou du goret, c’est lui le chef du meurtre organisé. Pour cette fois, mon père a voulu que Louis lui montre sa technique qui consiste à saigner le porc sous la patte avant. Son père, mon grand-père donc, n’est pas loin de penser que ce n’est un prétexte pour lui prendre ses couteaux, pour lui prendre sa place de chef et patriarche. Il n’a sans doute pas complètement to mauvais poil.

Moi, à côté des hommes, l’air très important, j’attends aussi, comme les hommes. Quel âge puis-je avoir ? Huit ou neuf ans, peut-être. On doit être mercredi, ou pendant les vacances, je ne suis pas à l’école. Mes sœurs ne sont pas là, elles sont trop petites quand même. J’entends à côté le cochon bouger dans sa case, indifférent à son avenir immédiat. Il a faim, on ne lui a pas donné à manger depuis hier soir. Inutile que ses tripes ne soient trop pleines d’une nourriture qui ne lui profitera pas. Je regarde par-dessus la porte les cent-vingt kilos de l’animal qui m’apparaissent comme autant de pâté, saucisses, jambon, rôti et autre charcuterie à échéance immédiate. Et surtout du boudin! Du bon boudin magnifique, bien poivré comme il faut, grillé à point, avec la viande hachée et les petits bouts de cartilage qui croquent sous la dent.

Ce n’est pas que je sois mal nourri, pas du tout. Mais bon, j’arrive toujours à trouver un petit endroit vide dans mon estomac, nettement plus facilement pour la cochonnaille que pour les épinards. La promesse de bombance me fait saliver. A condition que Louis arrive pour tuer ce cochon.

D’abord, on va le sortir de sa case avec une corde. Il va crier à plein poumons, comme un cochon qu’on égorge. Ça fait un peu peur, c’est pour ça que mes sœurs ne sont pas là, elles sont vraiment top petites. Après, on va l’assommer d’un seul coup de la mailloche en bois à assommer les cochons. Elle est en tilleul, le tilleul ça fait dormir. Il ne faut pas prendre la masse en fer qui enfonce les piquets, elle pourrait lui défoncer le crâne, il va en mourir trop vite alors que le cœur doit pomper le plus longtemps possible pour donner le sang avec lequel on fera les bons boudins grillés. Miam ! Une fois assommé, on va le coucher sur le banc, le tueur lui enfoncera le couteau à saigner dans le cou ou bien sous la patte avant, tout dépend si c’est Grand-père ou Louis, le sang coulera dans le seau où quelqu’un le brassera en permanence pour ne pas qu’il coagule. Pendant ce temps, les autres hommes le tiendront, et ferme ! sur le banc ; même inconscient, il donnera des coups de patte, des coup de rein, il se secouera et pourrait glisser. Moi, je suis grand maintenant alors j’aiderai aussi, je tiendrai la queue ; c’est demi-livre qu’on m’a dit, alors pensez donc que je ne vais important de tenir la queue du cochon, cela soulage bien les autres d’une pas la lâcher, je ne suis pas près de déserter. N’empêche, ça va faire un peu peur, heureusement pour elles que mes petites sœurs ne sont pas là.

Quand il sera mort, on le mettra dans une grande bassine d’eau très chaude pour le laver et pour le peler avec des plaques de métal que je ne me rappelle jamais comment on les appelle. Pourtant, on me l’a redit encore tout à l’heure mais je regardais allumer le feu sous le bac pour chauffer l’eau à laver le cochon. Et puis on le sortira de l’eau, on le mettra sur une échelle pour finir de le laver et de le peler. Il faut être très fort pour sortir un cochon aussi lourd ; les hommes se mettent à plusieurs, ils tirent et poussent, jurent parfois, s’interpellent et général ils réussissent leur coup sans tomber dedans. Des fois, une casquette prend un bain dans l’eau du goret mais rarement plus. Et après ils vont le peler, avec les plaques que c’est des râpes que je me rappelle maintenant et avec les couteaux de poche, avec des tenailles lui enlever les sabots tout ramollis d’eau chaude, gratter partout même dans les oreilles. Et ensuite ils le mettront le dos sur l’échelle, les pattes arrières bien attachés par les tendons à un des barreaux ; là, à plusieurs, ils soulèveront le tout pour placer l’échelle contre un mur, le cochon la tête en bas.

Il sera découpé de haut en bas, lentement pour ne rien percer. A mesure que les tripes seront écartées de la carcasse, apparaîtront de l’intérieur des visions de rêve : les jambons, les côtelettes, la crépine pour recouvrir le pâté, les grandes côtes et tout le reste… On mettra les moitiés de l’animal au frais pour la nuit parce que la charcuterie c’est toujours le lendemain. Mais d’abord il faudra laver les tripes bien bien bien avec beaucoup d’eau pour y faire les saucisses et surtout, pour faire le boudin. Ce serait bien que Louis se dépêche, maintenant, pour tuer le cochon parce que je m’embête un peu. Petit René est arrivé, il boit un coup avec Grand-père en attendant, et avec Eugène qui est venu aussi même si Mélie ne voulait pas qu’il sorte encore. En fait, elle s’appelle Amélie mais je ne le sais pas, je l’apprendrai plus tard, en attendant tout le monde l’appelle Mélie, elle est très gentille elle a toujours un bonbon pour moi quand je passe chez elle et Eugène avec papa. Lui, il ne boit pas un coup, il tourne en rond en attendant Louis et sous prétexte qu’on n’est pas près d’avoir inventé le portable il ne lui envoie pas de sms pour lui dire de se dépêcher. C’est son idée, après tout, de lui demander, et du côté de la bouteille de vin une ou deux voix susurrent vaguement que ce n’était pas une bonne idée et qu’on ne va pas l’attendre jusqu’à la saint Glinglin, on sait quand même bien égorger le goret sans lui.

Demain, jour de grande charcuterie, il faudra plein de monde. Tante Madeleine qui est la chef de charcuterie, c’est ma mère qui l’a dit, et puis aussi tante Annick, et puis Marcelle qui est ma tante aussi mais on ne dit pas toujours tante Marcelle on dit Marcelle tout court, et puis Marie la voisine qui est encore plus gentille que Mélie alors que Mélie déjà, hein, et qui a une télé qu’on peut aller regarder. Il faudra couper la viande, la broyer sauf les côtes, le jambon et le rôti, peler les oignons qui font pleurer, les mélanger avec la viande hachée et du poivre et du sel et plein de choses encore pour le pâté. Mais avant de faire le vrai pâté, il faudra goûter après avoir cuit sur la poêle et tu parles que je vais goûter c’est vachement bon. Et il faudra laisser les jambons de côté pour les faire mariner longtemps dans une sauce avec plein de vin et d’autres ingrédients que il n’y a que mon père qui la connaît, la sauce, c’est Collomb le garagiste de Fégréac qui la lui a dite. Il s’y connaît en jambon, Collomb, il est du Doubs et c’est loin le Doubs, c’est un endroit avec des petites montagnes et des gros jambons. Tous les soirs il faudra tourner le jambon, verser de la sauce dessus, le presser, goûter un peu pour voir si c’est bon le jambon à la doubiste, goûter c’est hyper important. Et on va faire aussi des saucisses, et du boudin avec de la viande, du gras, du sang, des bouts d’oreille et des oignons, des bons boudins qu’il faut cuire dans l’eau avant de les faire griller pour que la peau elle soit craquante, miam.

Et après on fera un repas de boudins. Il n’y aura pas que des boudins, bien sûr, il y aura tous les morceaux du cochon. Et on ne va pas tout manger le cochon parce que dans la cave il y a un grand congélateur dans lequel on peut ranger la charcuterie pour la manger petit à petit dans l’hiver. On va quand même en manger un bon paquet durant ce repas parce que viendront Eugène et Mélie, et Victor et Marie sans la télé parce qu’ils la laissent chez eux, et Emile et Marie-Thérèse, et Pierre et Anne avec leurs enfants, et petit René tout seul parce que Marie est morte l’année dernière c’est dommage je l’aimais bien quand j’allais pêcher les grenouilles chez elle, et peut-être grand René et Marcelle, et tante Madeleine et Tonton Marcel, et tonton Marcel et tante Marcelle avec leurs enfants même si des fois ça fait bizarre pour certains autant de Marcel(le) réunis qu’on pourrait confondre mais je ne vois pas comment vu que j’ai toujours connu comme ça, et tante Annick et tonton Roger qui raconte des bêtises qui font rire, et Grand-père et Gérard, et Louis et Christiane. On sera plein d’enfants, on pourra jouer comme on veut entre les services surtout que les grandes personnes occupées comme des adultes à parler beaucoup et fort et manger et boire elles ne vont pas trop nous surveiller on sera tranquille. A condition de bien guetter les plats pour ne pas louper les boudins ; le truc, c’est de s’économiser sur les entrées et le pâté pour laisser encore plus de place pour les boudins et s’en resservir tant qu’on peut.

La perspective est chouette, si jamais Louis arrive pour tuer le cochon parce que maintenant je m’ennuie franchement. D’ailleurs Gérard vient de passer, il demande pourquoi le cochon est encore vivant. Grand-père lui répond que Louis n’est pas là, on va bien saigner le cochon un jour, personne ne sait quand. C’est casse-pieds, cette histoire, comme c’est parti le cochon sera tué un jour d’école et comment ils vont faire si je ne tiens pas la queue ? Mon père semble s’inquiéter lui aussi de la chose car comme moi il commence à ronchonner en croisant les bras, fronçant les sourcils et grommelant tout bas. Gérard boit un verre de vin en causant avec les autres et s’en retourne après avoir haussé les épaules alors que mon père ne veut causer à personne et ne boit pas de vin. Moi non plus mais c’est parce que je n’ai pas le droit et d’ailleurs j’ai goûté en cachette c’est vraiment pas bon les grandes personnes elles sont bizarres d’aimer le vin. Elles sont bizarres pour pleins de trucs en plus quand j’y pense…

Et voilà Louis qui arrive ! Il descend de sa voiture et explique son retard qu’il n’a pas pu venir plus vite, il y avait du monde chez lui il ne pouvait pas les laisser partir comme ça. Après, il a été obligé de passer chez un copain pour prendre ses couteaux à cochon. C’est comme ça qu’il est un peu en retard. Il est très grand, Louis, alors quand il se penche en avant et ensuite en arrière pour revenir en avant, ça se voit beaucoup surtout que c’est beaucoup moins souvent pour lui que pour Eugène, ça se voit mieux. Je comprends vite que son copain il a dû ranger les couteaux dans la cave et qu’ils y ont passé pas mal de temps à ne pas trouver les couteaux et à défaut ils y ont ouvert des bouteilles. Maintenant, il ouvre sa valise à couteaux, prépare son matériel tandis que mon père tire le cochon à la corde et petit René le pousse parce que le cochon ne veut pas sortir et il crie et beaucoup et très fort. Et dire qu’il va falloir lui tenir la queue, au bestiau, j’essaie d’avaler ma salive mais je n’en ai plus… Il va me falloir du courage, mes sœurs ont bien fait de ne pas venir.

C’est pas facile du tout de taper en plein sur la tête d’un cochon qui hurle et bouge dans tous les sens, il est costaud le machin ils sont deux à tenir la corde et ça les brasse dans tous les sens. Louis, sur ses chaussures à bascule, vise soigneusement avec la mailloche en tilleul mais le mouvement le déséquilibre si bien qu’il rate presque le cochon et lui tape sur l’oreille. Je peux vous dire maintenant qu’on n’assomme pas les gorets sur les oreilles, ça les stimule plutôt, ils crient encore plus fort et tirent encore plus sur la corde si bien que les deux au bout de celui-là ils se font bouger encore plus tandis que Grand-père engueule le mauvais assommeur. Celui-ci garde son flegme, il prend une bonne inspiration, ferme un peu les yeux et sort la langue pour bien viser et tape. Le coup est bon ! Pas fort mais bien placé, la bête en a pour son compte, elle se tait et s’écroule. Vite, vite, ils la soulèvent, la placent sur le banc et la tiennent bien fort. Il est bien plus calme comme ça, il fait bien moins peur, mes sœurs pourraient presque venir. A ce moment ma mission me revient en tête et je proteste auprès d’Eugène pour qu’il me laisse la place de tenir la queue non mais quand même. Je ne sais pas pourquoi ils rigolent tous n’empêche que j’ai ma place et que je la tiens la queue, et des deux mains encore, je ne lâcherai pas, sûr. Louis soulève la patte avant du cochon et plonge le couteau dessous, le sang coule à flots dans le seau, mon père le brasse, mon grand-père me dit de ne pas lâcher, oh non je ne lâche pas, que je réponds, les hommes rigolent, je vois bien qu’ils approuvent, le porc saigne dans le seau.

Louis aurait dû cogner plus dur. Quand un cochon se réveille, il le fait d’une seule fois, en se secouant un grand coup. J’ai rien voulu lâcher mais je me retrouve un mètre plus loin assis sur mes fesses, je ne suis pas le seul mon père est par terre avec le seau de sang qui s’est renversé sur le bleu de travail il en a plein les bottes. Eugène aussi est par terre, il s’est fait renverser de tout son long dans la cour, le goret est parti du banc, il court partout en criant et en tombant dans les flaques, il a plu hier, il y a de la boue partout, il se roule dedans en saignant dans les flaques. Mon père qui s’est relevé lui court après, Eugène se frotte les manches pour les nettoyer, petit René est plié de rire, Grand-père jure les mille Bon Dieux tout ce qu’il peut de sa voix à se faire entendre de la moitié du canton, Louis dit que tout va bien qu’il faut rester calme en levant les mains et en se balançant d’avant en arrière, mon père rattrape l’égorgé mais culbute par-dessus et s’étale dans une flaque. Moi, je reste assis, j’ouvre grand les yeux et les oreilles, je ne rate rien du spectacle.

Finalement, on a fini par le choper, ce cochon récalcitrant. Il était presque au bout de son sang, et du coup on n’a pas pu se resservir en boudin. C’est pour ça que je sais qu’on doit saigner un cochon dans le cou, pas sous la patte, elle n’est pas géniale la technique à Louis.

26 juillet 2013

Star jumelles

SALUT A TOUS LES BLOGUEURS ET BLOGEUSES

Bienvenue sur le tout ou rien

Je me suis amusée a chercher pour vous des star ( connues ou pas ) qui se resssemblent beaucoup. J'en ai trouvé 2 paire que je vous annonce aujourd' hui

 Tout d'abord il y a :

Alex Hepburn VS Carly Rae Jepsen

 

alex contre carly

 

Et puit il y a :

Chris Hemsworth VS Brad Pitt

 

 

Brad contre Chris

 

Voila j'espère que ça vous aurat plus. Si vous connaissez d'autre sosie dites le moi en comm's et je referais une banière.


Bye Bye

 

 

 

8 juillet 2013

Salut blogeurs et blogeuses voila les autres

Salut blogeurs et blogeuses voila les autres images de signes du zodiaque que j'ai préparées. J'espère qu'elles vout plairont.

 

Le scorpion :

Scorpion_2

La balance :

zodiac_balance

Le bélier

zodiaque_b_lier

Le cancer

zodiaque_cancer

Les gémeaux :

zodiaque_g_maux

Le lion 

zodiaque_lion

Les poissons

zodiaque_poissons

 

7 juillet 2013

Les signes du zodiaque en images.

J'ai décidé de faire des images comme celle ci-dessous et je les publierais le plus souvent possible. Aujourd'hui le taureau:

 

zodiac_taureau

cliquez sur zodiac taureau et vous le verrez.

 

Bye

 

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